Le principal défi que rencontrent les créateurs d’entreprise, c’est de trouver des clients.
Or c’est aussi difficile qu’important pour eux. Car sans client, pas d’entreprise. Game over.
Et ce n’est pas en postant trois trucs sur Facebook ou en jetant une bouteille à la mer en attendant qu’on vienne vous chercher, que vous allez pouvoir créer un flux régulier et suffisant de clients pour vivre décemment de votre activité.
Vous vous demandez comment faire connaître vos produits et services ? Et surtout comment faire venir les bonnes personnes (vos potentiels clients) sur votre site ? Alors, laissez-moi vous dire que le slow content pourrait bien être une première solution.
Le slow content est un des piliers du marketing low-tech.
Il s’agit du minimalisme appliqué au marketing de contenu.
En bref : produire moins de contenus, mais de meilleure qualités.
Certains pourraient penser : « Ah, j’ai compris, le slow content, c’est des articles de blog de plus de 1000 mots, n’est-ce pas ? » En fait, ce n’est pas aussi simple. Le slow content ne se résume pas uniquement à la longueur des articles, il met surtout l’accent sur la qualité.
Avant d’aller plus loin, mettons-nous d’accord sur une définition du slow content. C’est du contenu qui :
- est intemporel,
- apporte une forte valeur ajoutée à vos lecteurs,
- est original et captivant pour se démarquer des centaines d’articles qui traitent du même sujet.
Je vous entends déjà dire : “les gens ne lisent plus les formats longs, ils consomment uniquement des images et vidéos sur les réseaux sociaux”. Si vos lecteurs ne lisent pas “vos” articles, c’est peut-être que ces articles n’apportent pas assez de valeur. J’écris pour des clients en SEO depuis 6 ans, je peux vous assurer que les contenus longs et travaillés sont très appréciés ! Mes articles les plus lus et partagés sont des articles de 2 000 mots aussi denses que le pain elfique.
“Mais c’est super dur d’écrire des articles que les gens lisent !!!”
Oui. Ça demande un peu de travail et beaucoup de méthode. C’est précisément pour cela que je vous partage dans cet article mes meilleurs conseils pour vous aider à y arriver.
Ce que vous apprendrez dans cet article :
- pourquoi le slow content est-il le meilleur moyen de faire remonter votre site dans les moteurs de recherche ;
- les 7 étapes par lesquelles je passe pour créer du contenu de qualité ;
- comment en finir avec vos difficultés à écrire grâce à la technique de l’escalier.
Pourquoi les entreprises et entrepreneurs low-tech doivent-ils s’intéresser au slow content ?
Le slow content et le SEO sont super potes !
Si vous avez besoin de comprendre le “pourquoi” avant de comprendre le “comment”, alors voici un paragraphe qui devrait vous intéresser :
- Google adore les contenus longs et bien écrits. Les moteurs de recherche privilégient le contenu de haute qualité. En prenant le temps de créer un article long et bien écrit, vous êtes plus susceptible de répondre aux attentes des moteurs de recherche en termes de qualité. Cela peut améliorer le classement de votre site dans les résultats de recherche.
- Le slow content encourage l’engagement des utilisateurs, car il est conçu pour captiver et retenir l’attention des lecteurs. Les moteurs de recherche prennent en compte des signaux d’engagement tels que le temps passé sur la page pour évaluer la pertinence d’une page. Si les utilisateurs passent plus de temps à lire votre contenu et interagissent avec lui (en laissant des commentaires ou en partageant le contenu), cela signifie aux moteurs de recherche que votre contenu est intéressant.
- Le contenu de haute qualité a plus de chances d’attirer des backlinks (liens d’autres sites pointant vers le vôtre). Les backlinks sont un facteur important pour le SEO car ils indiquent aux moteurs de recherche que votre contenu est une source d’information fiable et précieuse. En créant du slow content, vous augmentez la probabilité que d’autres sites souhaitent faire un lien vers votre contenu, améliorant ainsi votre référencement sur Google.
Un article en SEO, c’est comme une bonne bouteille de vin qu’on met à la cave.
Pensez à vos articles pour le SEO comme à une bouteille de vin. Un bon vin qu’on met à la cave prend de la valeur avec le temps, sans qu’on y touche. Un article va petit à petit gagner des places dans les moteurs de recherche et attirer de plus en plus de visiteurs sur votre site.
Mais attention, le temps ne fait pas de miracles : un vin médiocre vieillira en vinaigre, pas en grand cru. De même, un contenu médiocre ne remontera jamais dans les moteurs de recherche. Pour le SEO comme pour le vin, la qualité prime.
Le secret du slow content, c’est de viser la qualité plutôt que la quantité, pour obtenir un contenu qui ne fait que gagner en valeur au fil du temps.
Mon processus d’écriture : les 7 étapes pour créer du slow content
Vous l’avez compris, au lieu de publier fréquemment du contenu rapide à produire et souvent superficiel, les créateurs de slow content prennent le temps de rechercher, réfléchir, écrire, réviser et peaufiner chaque pièce de contenu pour assurer qu’elle soit la plus significative et utile possible. Et bien, justement ! J’y viens. Voici, étape par étape, mon processus d’écriture pour vous aider à sauter le pas et utiliser le slow content pour faire connaître vos produits ou services.
C’est ce qu’on peut appeler la technique de l’escalier ! Il faut découper le processus d’écriture en petites étapes, comme les marches d’un escalier. Si les marches sont trop hautes, on ne peut pas monter ou on risque de tomber. C’est l’écueil que je retrouve chez toutes les personnes que j’ai coachées en rédaction : vouloir écrire un texte incroyable dès la première étape et in fine rester bloqué en bas de l’escalier.
Étape 1 : remplir ma boîte à idées
Imaginez une boîte dans laquelle vous allez déposer toutes vos idées. Cette première étape est donc dédiée à la récolte d’idées et à la définition de votre angle unique. C’est un peu comme remplir votre boîte de trésors que vous allez ensuite trier et polir pour créer votre œuvre.
Concrètement, voici comment je remplis ma boîte au trésor :
- Je commence par lire les deux ou trois premiers articles qui ressortent dans Google sur le sujet que je veux traiter. Cela me permet de voir ce qui a déjà été écrit et d’éviter de reproduire un contenu similaire.
- Je consulte ensuite les deux ou trois premières requêtes anglophones sur le sujet pour avoir une perspective plus large et générer de nouvelles idées.
- Je note ensuite toutes mes idées en vrac, sans chercher à les organiser. En design thinking, c’est ce qu’on appelle l’étape de divergence où toutes les idées, même les plus folles, sont les bienvenues. Cette étape de divergence précède une phase de convergence qui consiste ensuite à trier les idées pour sélectionner les plus pertinentes.
La question la plus cruciale que je me pose à cette étape est : ai-je quelque chose d’unique à apporter sur ce sujet ? Dit autrement, quelle expérience personnelle issue d’années de pratique pourrais-je partager pour être utile à mes lecteurs ?
Par exemple, dans l’article que vous êtes en train de lire, je puise mes idées dans ce que j’ai appris ces sept dernières années comme rédactrice web grâce aux centaines d’articles que j’ai écrits pour des clients en SEO. Je vous partage mon processus d’écriture car :
- j’ai longtemps tâtonné pour le construire
- je sais que c’est là que réside la difficulté lorsqu’on veut créer du bon contenu.
Étape 2 : choisir la “requête principale” en SEO de mon article
J’utilise l’outil Ubersuggest. C’est loin d’être le seul et j’ignore si c’est le meilleur, mais c’est celui qui me convient. Il me permet d’identifier rapidement si un mot clé “est suffisamment cherché” sans être “trop concurrentiel”.
Car oui ! Choisir le bon mot clé pour votre texte, c’est une question d’arbitrage avec des données chiffrées d’une part et la connaissance de votre lectorat d’autre part.
Dites-moi en commentaire si vous souhaitez que je rédige un article détaillé sur l’utilisation d’Ubersuggest pour trouver les mots clés pertinents pour votre site.
L’optimisation SEO, ce n’est pas l’étape la plus drôle dans le processus d’écriture mais c’est dommage de passer à côté. On écrit pour être lu, n’est-ce pas ?
RESSOURCE GRATUITE
- 5 conseils pour aligner ton travail avec tes convictions écologiques
- Les 3 freins qui t’empêchent de t’engager pour le climat
- Le plan d’action sur 90 jours pour agir dès maintenant (et pas en 2050) !
Étape 3 : organiser mes idées en suivant certaines structures d’écriture persuasive
Maintenant que nous avons notre boîte pleine d’idées précieuses, il est temps de les organiser de manière efficace pour maintenir l’attention de nos lecteurs.
Pour l’introduction, je recommande la structure PAS (Problème, Aggravation, Solution). Cette approche attire rapidement l’attention des lecteurs en énonçant un problème, en montrant pourquoi il est grave/important, puis en présentant une solution concrète. Cette structure est très puissante pour capter l’attention de vos lecteurs et leur donner envie de connaître les détails de la solution.
Votre article doit ressembler à un toboggan glissant. Une fois que votre lecteur a commencé à lire votre article, il devrait être si captivant qu’il ne puisse plus s’arrêter.
Et enfin, il est essentiel de comprendre que le SEO et l’écriture persuasive (aussi appelée copywriting) sont deux faces de la même pièce. Les séparer est une erreur. Le SEO est ce qui attire les lecteurs vers votre article, tandis que le copywriting est ce qui les maintient intéressés et engagés du début à la fin.
Fondamentalement, votre écriture persuasive devrait être optimisée pour le SEO, tout en offrant une lecture fluide et engageante pour vos lecteurs. Ce n’est qu’alors que vous pourrez véritablement captiver votre public et le retenir jusqu’à la dernière ligne de votre article.
Imaginez le SEO comme un phare au loin. Il se distingue dans la nuit, guide les voyageurs perdus, et les attire vers un endroit sûr. Le copywriting, en revanche, est comme la chaleur d’un foyer crépitant. Une fois que les voyageurs sont arrivés, c’est ce qui les fait se sentir à l’aise, les invite à s’asseoir et à rester un moment. Le phare attire les voyageurs, tandis que le foyer les réchauffe et les retient.
Etape 4 : rédiger mon premier jet
Il m’arrive d’avoir la flemme d’écrire. Dans ce cas-là, je me dis “allez, j’écris juste l’introduction” et souvent à la fin de l’introduction je suis lancée et je continue. C’est comme pour aller faire un footing, on se dit “allez je mets juste mes baskets et je sors de chez moi”. Et on finit par courir 1 heure.
Rappelez-vous la métaphore de l’escalier, ne cherchez surtout pas à écrire un chef-d’œuvre dès le premier jet. En faisant ça, vous vous créez une pression qui inhibe l’action. Comme le tailleur de pierre, il faut dégrossir votre matière brute avant de vous intéresser aux détails.
Etape 5 : 100 fois sur le métier remettez votre ouvrage
À cette étape, il faut :
- simplifier, c’est-à-dire réécrire les phrases trop difficiles à lire et à comprendre ;
- supprimer les longueurs et répétitions.
Mon meilleur conseil à cette étape : essayez d’expliquer simplement les choses complexes, et de présenter de manière originale les choses simples.
Etape 6 : faire la chasse aux coquilles
C’est une étape que je déteste ! Je suis vraiment nulle pour trouver les coquilles et ma passion pour l’orthographe est proche de ma passion pour le foot.
Pour gagner du temps et me simplifier la vie sur cette étape pénible pour moi, j’utilise le logiciel Antidote (payant mais génial pour améliorer votre correction orthographique).
Quand j’écris un article pour un client en SEO, j’envoie le texte à un correcteur professionnel pour assurer à mes clients une garantie zéro coquille. La correction me coûte environ 10 € pour un article de 1000 mots. 10 € qui me font gagner beaucoup de temps et de sérénité.
Etape 7 : publier votre article
Si vous êtes arrivé à cette étape, c’est vraiment dommage de laisser votre texte sur votre ordinateur. Il est temps de le publier !
Et ceux qui me disent “j’ai besoin que mon article soit parfait, blablabla”, je n’ai qu’une chose à vous dire : confrontez vos articles aux retours de vos lecteurs si vous voulez vous améliorer et avoir un jour l’immense honneur de vous approcher de la perfection.
Comme beaucoup de personnes, j’utilise l’extension Yoast SEO pour m’assurer que mon article est aussi “écrit pour Google”.
Et ne faites pas l’erreur de négliger le meta-titre et la meta-description. C’est l’étape essentielle pour améliorer votre taux de clic par impression. Vous voulez être lu ? Alors, donnez envie d’être lu. Comme le fait la couverture d’un livre ou le teaser d’un film…
Conclusion :
Si ce guide vous a aidé à écrire et publier de meilleurs articles, alors partagez-les en commentaire ! Je serai ravie de savoir comment mieux vous accompagner. Et si vous souhaitez être accompagné en rédaction pour améliorer le référencement de votre site sur Google, alors contactez-moi pour planifier un appel découverte gratuit de 30 minutes et voir si je suis la bonne personne pour vous aider à progresser.
RESSOURCE GRATUITE
- 5 conseils pour aligner ton travail avec tes convictions écologiques
- Les 3 freins qui t’empêchent de t’engager pour le climat
- Le plan d’action sur 90 jours pour agir dès maintenant (et pas en 2050) !
Merci beaucoup pour cet article très complet et facile à lire. J’aime bien l’illustration avec les marches de l’escalier. On doit effectivement mieux se concentrer sur les petites étapes du processus d’écriture. « Si les marches sont trop hautes, on ne peut pas monter ou on risque de tomber. » Je vais essayer d’appliquer plus scrupuleusement ces 7 étapes.
Merci pour ton commentaire ! C’est en forgeant qu’on devient forgeron 😉
Bravo pour ton article qui permet de poser les différentes étapes de l écriture d un article. Je crois que je passe du 1 au 7 très rapidement… 😐
Merci pour ton commentaire ! N’hésite pas à prendre le temps, tes articles restent ensuite en ligne pendant des années !! il faut trouver le bon compromis entre « publier régulièrement » et « publier des articles assez longs et détaillés ». C’est certainement cet équilibre qui est difficile à trouver.
Intéressée par ce concept de « slow content ». Je commence dans le blogging et serais heureuse de lire un article détaillé sur l’utilisation d’Ubersuggest pour trouver les mots clés pertinents pour son site. Requête cible, yoast SEO, meta description… beaucoup de mal avec tout ça encore, j’en suis à voir comment faire pour écrire un article en moins de 20h (pourtant un peu aidée par l’IA pour reformuler les choses, revoir le ton employé) et je ne parle pas des illustrations!
Merci Sylvie pour ton commentaire !! Quel est le nom de ton blog ?
Merci pour ton article (et super référence à LOTR 🙂 )
Je ne connaissais pas le concept mais c’est mon cheval de bataille.
Trop de blog ont des articles qui n’apportent strictement rien au sujet.
La démarche « qualité » et « apport de valeur » (+ authenticité et avis personnel) est au centre de ce que je fais pour chaque article.
En remplissant la boite a idée + idées de plans on peut réussir à faire de la qualité assez régulièrement tout en y prenant du plaisir et ne pas se sentir écraser par « devoir faire du volume ».
Je préfère 1 bon que 5 mauvais.
J’utilise aussi Antidote + relecture par un proche pour m’assurer que c’est compréhensible par un néophyte. Cette partie n’est clairement pas la plus agréable.
Pour l’étape 7 il faut dépasser l’envie de perfection => parfait = pas fait. Pas toujours facile mais on peut toujours revenir faire des ajustements par la suite.
Merci pour ton retour ! Contente de voir qu’on est plusieurs à défendre cette position 🙂
Merci pour tous ces bons conseils, je vais m atteler à la tâche d écrire un très bon article
Merci pour cette méthode pas à pas, je serais intéressé pour en savoir plus sur l’outil ubersuggest que j’utilise régulièrement.
J’adore l’idée de définir “notre angle unique” comme approche à l’écriture d’une nouvelle œuvre. Et je trouve l’angle de cet article vraiment original. Merci et bravo.
Merci pour ton retour ! Je suis super contente de voir que cet article est utile.